LETTRE OUVERTE A NOS CONSOEURS ET CONFRERES MEDECINS DE L’ENFANT,
Pédiatres, Généralistes, Médecins Scolaires, Médecins de PMI, Pédopsychiatres…
Le 16/06/2021
Cher(è)s Collègues,
Nous sommes à l’aube d’une vaccination de masse des enfants contre une maladie qui ne les concerne quasiment pas, qu’ils transmettent peu et cela avec une technique expérimentale dont les effets à moyen et long terme sont incertains, si ce n’est inconnus.
Nous sommes un collectif de soignants travaillant pour la santé des enfants. Nous souhaitons par cette lettre vous partager nos questionnements et nos inquiétudes sur la « vaccination » anti -covid envisagée chez l’enfant par les autorités et lancer un appel à la prudence.
Retour en arrière :
Depuis un an, les enfants subissent un changement drastique de notre société et ne sont pas épargnés par les mesures sanitaires, puisque depuis 2020, ils sont entourés d’adultes masqués au quotidien, les adolescents puis les enfants dès 6 ans portent un masque à longueur de journée et par fois pour faire du sport !
Les effets sont déjà extrêmement délétères sur le plan physique, psychologique, développemental, or, les enfants se plaignent peu.
Nous savons tous que les enfants s’adaptent toujours à tout, même au pire. L’absence de plainte spontanée ne signifie pas l’absence de souffrance, c’est pourquoi nous avons tous appris que l’environnement dans lequel évoluent nos petits patients est un élément primordial à connaître.
En plus de demander comment se passent le sommeil, les repas, le temps d’écrans, le développement etc…ne devrions-nous pas désormais intégrer ce nouveau paramètre dans notre interrogatoire systématique :
- L’enfant est-il entouré d’adultes masqués en crèche, combien d’heures par semaine ?
- L’enfant qui porte un masque à l’école, qui est entouré des personnes masquées : qu’en pense-t-il ? Comment le vit-il ?
- L’enfant a-t-il peur ? De quoi ?
Alors que de plus en plus de jeunes enfants tentent de se suicider, comment nous positionner et comment prévenir ?
Notre devoir de médecin de l’enfant n’est-il pas d’évaluer l’état de santé de nos patients dans toutes ses dimensions ? N’est-il pas de promouvoir le bien-être des enfants ? N’est-il pas de porter la voix de l’enfant lorsque celle-ci est étouffée ? N’est-il pas de nous positionner en défenseur des enfants et de signaler les cas de maltraitances ?
Et à présent, vacciner les enfants ?
Quant à vacciner massivement des enfants pour lesquels le risque est infime, avec des dispositifs médicaux d’injection à visée immunogène, en cours d’essais cliniques (fin des essais cliniques prévue pour fin 2022 pour le vaccin Moderna, fin 2023 pour le vaccin Pfizer et Astra Zeneca), cela nous semble imprudent.
Nous commençons à connaître les effets à court terme, mais les effets à moyen et l ong terme ne peuvent être connus. De nombreux cas de myocardite sont déjà rapportés chez les jeunes.
Un enfant est un être en développement et les effets d’une perturbation environnementale, d’un médicament, d’une maladie peuvent se voir à long terme. Nous rappelons le rôle bien connu des perturbateurs endocriniens, du Valproate de sodium, sur le neurodéveloppement lorsqu’ils sont administrés pendant la
grossesse. Le neurodéveloppement est une science en plein essor et nous n’avons pas fini de découvrir tout ce qui peut modifier le développement cérébral lors d’une exposition précoce.
Le principe de précaution doit s’appliquer de façon encore plus rigoureuse lors de l’administration de nouvelles molécules chez l’enfant.
Nous rappelons que la campagne de vaccination contre le virus H1N1 a entraîné des narcolepsies invalidantes ayant motivé l’arrêt de celle-ci.
Qu’en est-il, des nanoparticules lipidiques excipients des vaccins à ARNm, franchiront-elles la barrière hémato-encéphalique ?
Qu’en est-il d’une possible rétro transcription de l’ARN en ADN en présence d’un rétrovirus ?
Qu’en est -il d’une possible immunité croisée entre la protéine Spike et la Syncitine, protéine d’adhésion nécessaire à la placentation, théoriquement possible, hypothèse non étudiée et qui pourrait entraîner des stérilités ?
Toutes ces questions méritent d’être étudiées, vérifiées, avant de vacciner massivement avec les vaccins, qui sont tous orientés vers la production endogène de la protéine Spike et une immunisation contre celle-ci.
Il nous semble sage, au vu du rapport bénéfice risque en défaveur d’une « vaccination » avec des produits ne bénéficiant que d’une AMM conditionnelle, de surseoir à la vaccination des enfants.
En invoquant le principe de précaution, nous vous invitons à la réflexion, tout en gardant en mémoire le serment que nous avons prêté.
« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie, et leur volonté, sans aucune discrimination
selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou
menacées dans leur intégrité ou leur dignité ; »
Le serment d’Hippocrate – texte revu par l’Ordre des médecins 2012
Les enfants sont l’avenir de notre société et nous, médecins, sommes les protecteurs de leur santé physique et mentale.
Dr CABOT Line Médecin Généraliste
Dr DODELIN BRICOUT Corinne Pédiatre
Dr DUGAIN Pamela Pédiatre
Dr FABRE GRENET Marie Pédiatre, directeur de CAMSP
Dr GREGOROVA Anna Médecin Généraliste
Dr MARVILLET Isabelle Pédiatre
Dr SABAN Éric Pédiatre
Dr SIGALLA Jeanne Pédiatre
Dr TITTI DINGONG Isabelle Pédiatre
Dr TRELAT Anne Marie Pédiatre
Dr VITAU Clémentine Chirurgien Dentiste
Dr Françoise PICHON Pédiatre
Dr Claude Swaenepoel Pédiatre
Médecins du Collectif de Santé Pédiatrique
www.collectifdesantepediatrique.fr